mars 2008

Réaction Article paru dans Métro du 20/03/08

Nous avons découvert avec effroi l’article de Mme Alexandra Bogaert intitulé “le bonheur au bout du casse-tête pour Agnés” publié dans le journal Métro du 20 mars 2008.

Cet article présente de manière totalement erronée la procédure d’adoption au Mali.

Une fois encore, nous rappelons que l’adoption d’un enfant au Mali se fait dans un cadre juridique très précis, largement décrit dans notre site : http://www.demisenya.org/adoption-au-mali/ 

L’article comportant de nombreuses erreurs, nous rappelons :

  • qu’à ce jour AUCUN organisme (OAA) n’est agréé sur le Mali,
  • que l’intégralité des demandes d’adoption passe par l’Agence Française d’Adoption,
  • que le rôle de l’avocat (dont le recours n’est pas obligatoire) consiste à assiter ses clients dans la procédure juridique qui fait suite à une attribution d’enfant décidée par les autorités en charge de l’adoption.

Nous ne pouvons que regretter que des tels articles soient publiés.

 

Rapport Colombani : version pdf

Le rapport Colombani est disponible à la Documentation Française (achat du livre ou téléchargement gratuit). Ci-joint la version pdf : Rapport Colombani

Résumé de ce document de  352 pages telqu’il est fait par la Documentation Française : une organisation de l’adoption internationale qui manque d’efficacité et de lisibilité en dépit de la création, en 2005, de l’Agence française de l’adoption (AFA), une diminution continue des adoptions nationales, un pilotage insuffisant de l’adoption dans ses deux dimensions, nationale et internationale, tels sont les constats de la mission présidée par Jean-Marie Colombani. Se plaçant d’emblée du côté de l’intérêt de l’enfant, la mission plaide pour que l’ensemble de la politique de l’adoption soit centrée sur l’existence et la reconnaissance d’un droit à l’enfance, dont fait partie le droit à une famille. Elle estime que celles et ceux qui désirent adopter doivent savoir qu’il ne peut y avoir un droit à l’adoption d’un enfant : l’adoption ne doit exister que dans l’intérêt de l’enfant et s’inscrire dans une politique de protection de l’enfance. Sur la base de nombreuses auditions, elle émet 32 recommandations, autour d’un plan d’action à mener à court terme, puis, dans un second temps, avec l’objectif de réformer l’organisation de l’adoption en France.

 Bonne lecture !